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Les résultats du test polygraphique peuvent être utilisés pour les besoins d'une enquête ainsi que devant le Tribunal dans le cadre d'une procédure en cours, principalement afin de décider d'arrêter un suspect.
Les tests polygraphiques sont utilisés pour aider les usines et les entreprises à effectuer le dépistage des employés, les tests de fiabilité, les tests d'acceptation des emplois et les tests d'incidents criminels (vol, fraude, etc.).
Dans ce contexte, il convient de noter que la Loi sur la Sécurité Générale permet l'utilisation de tests polygraphiques lors de contrôles et filtrages liés à la sécurité.
Le statut du polygraphe est différent lorsqu'il est utilisé dans des procédures civiles, dans lesquelles il est requis de déterminer si le demandeur dit la vérité.
Dans de tels cas, le Tribunal n'exige pas du demandeur qu'il se soumette au test de l'appareil.
Toutefois, si le demandeur et le défendeur consentent à ce que soit effectuée un tel test, et que ses conclusions les lient, le Tribunal a la possibilité de s'appuyer sur les résultats du test et de trancher conformément à ceux-ci (Procureur Général, 2002).
De nombreux dossiers civils concernant des dettes financières et/ou dossiers de divorces, ainsi que ceux concernant le harcèlement sexuel, sont soumis au polygraphe, afin de déterminer la sincérité des demandeur/défendeur, et de leurs arguments, lorsque le Tribunal et/ou la Police ne disposent d'aucun autre moyen de preuve.
Lorsque le Tribunal ou la Police ne disposent pas de tels moyens, ils demandent aux parties d'effectuer un test polygraphique et les résultats permettront de déterminer qui du demandeur ou du défendeur dit la vérité.
Il arrive que le demandeur demande à ce que le défendeur participe au test polygraphique et, sachant que son témoignage est mensonger, ce dernier se retracte ou ne se rend tout simplement pas au test polygraphique.
Il en va de même dans la situation inverse dans laquelle le défendeur ne se rend pas au test polygraphique, sachant que ses allégations sont fausses et qu'il ne dit pas la vérité. Le juge tient compte de cet élément et tranche en sa défaveur.